A propos…
Coste-Rancurelle c’est le nom d’un vignoble créé ex-nihilo sur l’adret de la montagne du Cheiron sur le territoire de Coursegoules dans l’arrière-pays niçois. L’origine du nom vient de la dénomination cadastrale ancienne de ce coteau. Sur un total de 6 hectares, les parcelles exploitables représentent 2 hectares, elles sont situées pour les plus basses à 1 130 m d’altitude. Il y a très peu de vignoble à plus de 1 000 m d’altitude en France. En argentine on élève le Malbec jusqu’à 2 500 m d’altitude.
Coste-Rancurelle bénéficie d’un microclimat : l’adret profite des influences maritimes ; on voit la mer depuis les vignes, et il se trouve dans un environnement à la fois sec avec une pluviométrie régulière. L’absence de relief élevé face au Cheiron permet à celui-ci de se réchauffer rapidement après les périodes froides. Les températures ont une large amplitude ; de – 6° au plus bas (moins de dix fois entre novembre et avril) et jusqu’à 38° en juillet. La fraicheur des nuits d’été, une baisse d’au moins 10°, permet à la vigne de se reposer au plus fort de sa période de production.
Pour le sol ; le Cheiron est un massif datant du Jurassique principalement calcaire recouvert d’un limon argileux. C’est un terrain très drainant comme l’aime la vigne. De plus plusieurs sources coulent toute l’année d’un flux non négligeable sous les parcelles laissant supposées un sous-sol parcouru de quantité de veines d’eau.
Historiquement, les restanques du Cheiron ont été construites à partir du moyen-âge et cultivées jusqu’à la moitié du XXème siècle. On y plantait du blé, Coursegoules avait la réputation d’être un des greniers à blé des habitants du littoral. La chapelle Saint Michel qui est notre voisine à quelques mètres fût un temple romain, transformé au IVème siècle en chapelle par un groupe de moines. Quelques ruines autour laisse penser que cette chapelle était au centre d’un lieu de vie. Il faut dire qu’elle est bâtie en bordure du chemin désigné au cadastre comme celui qui mène à Roquesteron desservant ensuite la Haute-Provence. C’est aujourd’hui un sentier de randonnée assez fréquenté.
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